A l'instar du cinéma de genre post-apocalyptique, le quartet Post-K propose une lecture du jazz de la Nouvelle-Orléans après le passage de l'ouragan Katrina. Dans l'esprit de l'Umlaut Big Band entendu lors de la dernière édition du D'Jazz Nevers Festival (dont faisait partie le clarinettiste), les musiciens interprètent le répertoire jazz des années 20-30, notamment celui des pianistes de stride comme Art Tatum ou Fats Waller, dont ils tirent des caractéristiques de jeu qu'ils appliquent à travers un regard contemporain. Soucieux de conserver l'histoire de cette musique, Post-K invite à une musique populaire dense et déstructurée, dans des formats courts, à l'image des premiers enregistrements de jazz.